L’équipe dette privée internationale de Natixis Investment Managers (Natixis IM) a octroyé des prêts pour deux transactions dans le secteur aéronautique en Amérique du Nord. Le premier prêt a été accordé à une compagnie aérienne nationale pour l’achat d’un 787-9, le dernier avion gros porteur de Boeing, communément appelé Dreamliner. Le second contrat de prêt visait à fournir un Airbus A320neo, actuellement l’avion à fuselage étroit le plus vendu au monde, à une compagnie aérienne low cost.

Au cours des douze derniers mois, l’équipe dette privée internationale de Natixis IM a réalisé trois opérations de financement aéronautique, avec des spreads de 285 points de base en moyenne au-dessus du taux interbancaire. Pour obtenir des rendements comparables avant la pandémie de COVID, il aurait fallu conclure des accords avec des compagnies aériennes plus petites et plus risquées avec un ratio de financement (prêt/valeur) élevé. « Nous sommes désormais en mesure de travailler avec certaines des meilleures compagnies aériennes du monde, dont les bilans sont solides et les marques réputées, tout en bénéficiant d’excellents rendements », a déclaré Aymeric Angotti, Directeur des financements aéronautiques au sein de l’équipe dette privée internationale de Natixis IM.

Par ailleurs, la structure même des opérations a été relativement avantageuse, avec un ratio de financement moyen de 73 % à l’acquisition, contre 85 % avant la pandémie. Selon Aymeric Angotti : « Les conditions actuelles ne dureront pas longtemps, mais pour le moment, elles sont très intéressantes et nous envisageons de nouvelles opérations. »

Grâce à ces conditions plus favorables, la prime d’illiquidité a augmenté : alors que le spread moyen pour les financements aéronautiques obtenu par l’équipe dette privée de Natixis IM est d’environ 285 pb, les obligations d’entreprise liquides comparables paient actuellement un spread d’environ 30 pb1. Le pic actuel de la prime d’illiquidité de 255 pb est à comparer avec les seulement 100 pb de juillet 2019, quelques mois avant que la pandémie ne frappe. « Les rendements avaient progressé en 2019, mais ils sont nettement meilleurs aujourd’hui », souligne Aymeric Angotti.

Pour ses deux dernières opérations de prêt aéronautique, l’équipe s’est concentrée sur le marché nord-américain, qui s’est remis plus rapidement que les autres régions de l’impact de la pandémie, en raison d’un marché intérieur fort et résilient. Les compagnies aériennes bénéficient également d’une meilleure solvabilité, en partie grâce à l’important soutien des pouvoirs publics lors des pires phases de la crise. Le marché de l’aviation intérieure low cost, en particulier, enregistre désormais des volumes de passagers proches des sommets atteints avant la pandémie.

Le marché américain offre une excellente sécurité en matière de financement aéronautique, même dans un contexte d’incertitude persistante, car la législation nationale est mature et les lois applicables sont très détaillées. « Cela signifie que nous sommes en mesure de reprendre possession d’un avion rapidement en cas de défaut de paiement, et de le vendre à un nouvel acheteur », précise Aymeric Angotti, autrement dit, il n’y a que peu, voire pas de pertes. Le processus de saisie et de revente est encore plus efficace pour les appareils neufs et de dernière génération, qui bénéficient d’une plus grande liquidité. La valeur des appareils d’ancienne génération, en revanche, a sensiblement diminué par rapport aux appareils plus récents au lendemain de la crise.

L’atténuation des risques est primordiale compte tenu des effets persistants de la pandémie. Les taux de recouvrement élevés suite aux défauts de paiement des prêts aéronautiques contribuent à l’amélioration du rendement par rapport aux titres de dette cotés équivalents. Selon Aymeric Angotti : « Qui plus est, les compagnies aériennes avec lesquelles nous travaillons sont solides. Nous accordons une attention particulière à leur liquidité, ce qui accroît leurs chances de bien se comporter sur les marchés difficiles où le trafic est réduit. » Les compagnies aériennes low cost, en particulier, peuvent s’adapter rapidement aux évolutions de leurs marchés et ajouter de nouveaux appareils pour les liaisons prometteuses.

« Nous sommes satisfaits de la diversification globale de notre portefeuille », a déclaré Aymeric Angotti. « Nous accordons des prêts garantis sur des actifs opérant à la fois en Europe et aux États-Unis, les régions les plus dynamiques post-COVID. Et nous sommes également bien diversifiés du point de vue des types d’avions et de compagnies aériennes. »

La pandémie a montré l’intérêt du financement aéronautique en tant que classe d’actifs pour les portefeuilles d’investissement, ajoute-t-il. La dette du secteur aéronautique présente plusieurs grands avantages : des flux de trésorerie prévisibles à long terme, une véritable diversification du portefeuille liée aux actifs réels, une hausse du rendement liée à l’illiquidité de la classe d’actifs et une réduction de la volatilité dans l’ensemble du portefeuille.

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