Les investissements ESG et durables sont au cœur de l’actualité, à l’occasion de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP) qui réunit à Dubaï les propriétaires d’actifs, les gestionnaires d’actifs et les décideurs politiques du monde entier. La 28e édition de cette conférence intervient alors que l’investissement durable se pose en thème central des débats politiques et des discussions d’investissement au niveau international.

L’analyse des données recueillies dans le cadre d’enquêtes menées à la fois auprès d’investisseurs institutionnels (fonds de pension publics et privés, assureurs, fondations et fonds de dotation, ainsi que fonds souverains) et de sélectionneurs de fonds pour certaines des plus importantes plateformes mondiales de gestion de patrimoine privé révèle 7 tendances principales définissant la perception qu’ont les investisseurs avisés de l’ESG et l’investissement durable en 2023.

1) La politisation a eu un impact sur l’investissement ESG, mais pas de la façon dont vous pourriez le penser.
Dans l’ensemble, 57 % des investisseurs institutionnels affirment que la politisation de l’ESG a changé la façon dont ils investissent dans ce domaine. Toutefois, si le terme « politisation » peut rappeler les arguments anti-woke contre l’investissement durable aux États-Unis, les institutions en Europe (61 %) et en Asie (58 %) sont plus susceptibles de déclarer que la politisation a influencé leur façon d’investir que celles d’Amérique du Nord (52 %).1

  Global Asie EMEA Amérique latine Amérique du Nord Royaume-Uni
La politisation de l'ESG a modifié la façon dont mon institution investit dans ce domaine.1 57% 58% 62% 40% 52% 56%
L’une des principales raisons pourrait être que la politique et l’action publique de ces régions encouragent généralement, et dans certains cas contraignent, les investisseurs institutionnels à adopter l’ESG. Selon le pays, les réglementations peuvent exiger des propriétaires d’actifs qu’ils poursuivent des objectifs liés au climat, tandis que d’autres ont défini des normes pour la transparence financière. L’environnement ainsi créé a entrainé une forte inflexion en faveur de l’investissement ESG.

Par exemple, la directive européenne concernant les droits des actionnaires exige des gestionnaires d’actifs et des investisseurs institutionnels qu’ils évaluent les impacts ESG sur leurs investissements et qu’ils tiennent compte des facteurs ESG dans le cadre de leur diligence raisonnable. D’autre part, les règlementations européennes sur la publication d’informations liées au développement durable pour le secteur des services financiers (Règlement SFDR) exigent une plus grande transparence de la part des sociétés financières quant au niveau de prise en compte des questions sociales et environnementales dans leurs produits.

L’Asie prépare une série de mesures en ce sens : la Bourse de Singapour a mis en place des exigences de déclaration en matière de durabilité pour les sociétés cotées. En Chine, la CERDS (China Enterprise Reform and Development Society) a publié une série de directives, les Guidance for Enterprise ESG Disclosure, pour aligner la communication des informations ESG sur les besoins et les attentes des investisseurs. La Securities and Exchange Commission thaïlandaise a, de son côté, intégré la stratégie de développement durable dans les exigences de déclaration obligatoire pour les pays cotées.

En Amérique du Nord, notamment aux États-Unis, un simple coup d’œil aux gros titres pourrait suggérer une politique hostile à l’ESG. Cependant, il existe d’importantes différences régionales et philosophiques entre les conservateurs, qui rejettent l’ESG qu’ils considèrent comme « woke », et les enclaves plus libérales, comme la Californie, qui l’ont adopté.

En fin de compte, 83 % des institutions à l’échelle mondiale intègrent une forme ou une autre de stratégie ESG/durable dans leurs portefeuilles. Si le niveau d’adoption est plus élevé en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique (EMEA, 92 %), deux tiers des institutions d’Amérique du Nord, soit une forte majorité d’entre elles, mettent néanmoins en œuvre une forme d’ESG. 1

2) L’ESG fait désormais partie intégrante du processus d’investissement.
Alors que l’analyse des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance pouvait autrefois être considérée comme un processus distinct destiné à un type spécifique d’investissement, son intérêt est aujourd’hui largement reconnu. En effet, 7 investisseurs institutionnels sur 10 affirment que l’analyse ESG fait partie intégrante d’un investissement judicieux. 1

Cette analyse ne se contente pas d’identifier les risques et/ou d’exclure des expositions à certaines sociétés et secteurs d’activité. Plus de 6 investisseurs institutionnels sur 10 (62 %) affirment même qu’il y a de l’alpha à trouver dans l’investissement ESG. 1

Cette vision plus globale de l’analyse et de la recherche d’alpha apparaît clairement dans la multitude des moyens auxquels ont recours les institutions pour intégrer l’ESG dans leurs portefeuilles. Près de la moitié (49 %) des personnes interrogées s’appuient sur une stratégie d’intégration qui leur permet d’inclure des facteurs non financiers en plus de l’analyse fondamentale afin d’obtenir une image plus complète des investissements envisagés.

Un tiers des institutions prévoient également de procéder à une sélection négative pour exclure les investissements qui ne répondent pas à leurs critères ESG. Cependant, une proportion similaire (31 %) adopte une approche best-in-class plus proactive, en se concentrant sur des sociétés affichant de meilleures performances ESG ou une amélioration par rapport à leurs pairs du secteur. 1

Comment les institutions mettent en œuvre l’ESG

Intégration ESG 49%
Filtrage des exclusions 33%
Sélection des meilleurs de leur catégorie 31%
Investissement à impact 29%
Investissement actif en actions 28%
Investissement thématique 28%
Près de 3 institutions sur 10 (29 %) incluent des investissements à impact social, cherchant à générer une plus-value sociale et environnementale en plus des rendements financiers, une stratégie plus largement mise en œuvre dans la région EMEA (35 %). Par ailleurs, 28 % appliquent des stratégies thématiques qui concentrent les investissements sur certaines tendances sociales, industrielles et démographiques. 1

Les sélectionneurs de fonds des grandes sociétés de gestion de patrimoine font état d’une approche diversifiée similaire dans leurs stratégies ESG : 46 % d’entre eux s’appuient sur des stratégies d’intégration. Cependant, ils sont également susceptibles de mettre l’accent sur les investissements de premier ordre (36 %), les investissements thématiques (34 %) et les investissements à impact social (33 %), tandis que 31 % d’entre eux appliquent un filtrage d’exclusion dans leur offre. 2

3) Les investissements ESG s’étendent au-delà des classes d’actifs traditionnelles.
Les investisseurs institutionnels affirment que leur recherche d’investissements ESG et durables ne se limite pas aux actions et aux obligations, et que leur approche s’étend aux marchés publics et privés.

Les actions (71 %) restent le domaine de prédilection des investisseurs avertis qui recherchent des opportunités ESG. Toutefois, nombre d’entre eux mettent également l’accent sur l’ESG dans la partie revenu de leurs portefeuilles, étant donné que 41 % indiquent poursuivre des objectifs ESG dans leur portefeuille obligataires en investissant dans des instruments comme les obligations vertes. 1

La recherche d’opportunités ESG s’étend également à l’intérêt des institutions pour les actifs privés. En réalité, 41 % des personnes interrogées déclarent appliquer les mêmes critères pour identifier les opportunités du private-equity que pour les actions traditionnelles, tandis que 24 % poursuivent leurs objectifs ESG en investissant dans la dette privée. 1

Près d’un tiers des investisseurs (32 %) font également fructifier leurs actifs dans les infrastructures, ce qui leur permet d’accéder à un large éventail d’opportunités d’investissement, des projets d’assainissement des eaux aux réseaux énergétiques efficaces, en passant par des centrales d’énergie propre et des projets de transports en commun. Enfin, 30 % d’entre eux sont à la recherche d’opportunités dans l’immobilier. 1

4) Les investisseurs individuels stimulent la demande d’ESG chez les gestionnaires de patrimoine.
Là où la politique et l’action publique peuvent être les principaux moteurs de l’adoption de l’ESG par les institutions, les sélectionneurs de fonds expliquent que l’adoption de l’ESG par les gestionnaires de patrimoine repose principalement sur l’une des lois immuables du capitalisme : la demande.

Quelle est l’ampleur de cette demande ? Une enquête récente menée par le Natixis Center for investor Insight auprès de 8 550 investisseurs individuels dans 27 pays révèle que 7 personnes sur 10 se déclarent prêtes à investir dans un fonds dès lors que celui-ci affiche une meilleure empreinte carbone. Cette demande élevée est la principale raison pour laquelle 87 % des sélectionneurs de fonds des principaux gestionnaires de patrimoine privé au niveau international incluent des investissements ESG dans leur offre (96 % dans la région EMEA, 91 % au Royaume-Uni et 78 % en Amérique du Nord). 2

Les sélectionneurs de fonds, qui sont chargés d’évaluer les investissements qui seront mis à disposition sur les plateformes de gestion de patrimoine, bénéficient d’une vision unique de l’orientation de l’investissement ESG, dans la mesure où leurs sociétés doivent constamment s’efforcer de répondre aux attentes et aux motivations de leurs clients.

Selon eux, la principale raison pour laquelle leurs clients sont friands d’investissements ESG et durables est leur désir de participer à la résolution des problèmes sociaux et environnementaux (43 %), un sentiment plus marqué en Amérique du Nord (49 %). Cependant, d’autres facteurs favorisent également la demande. 2

En effet, 37 % des sélectionneurs de fonds déclarent que les investisseurs commencent à reconnaître les avantages d’intégrer l’analyse des facteurs non financiers en plus des fondamentaux, un raisonnement exprimé par 44 % des sélectionneurs en Asie, 43 % d’entre eux dans la région EMEA et 42 % au Royaume-Uni. Toutefois, ils précisent également que leurs clients perçoivent de nouvelles opportunités dans l’ESG : dans l’ensemble, un tiers des sélectionneurs à l’échelle mondiale et 41 % en Europe expliquent qu’à mesure que l’énergie solaire et les véhicules électriques deviennent plus courants, leurs clients cherchent des moyens de participer à l’économie verte.2

En tant que société commerciale, les gestionnaires de patrimoine sont également très conscients de la nécessité de s’adapter à l’évolution de leur clientèle. Alors que la génération Y est en passe de devenir un élément moteur de l’économie dans les 30 à 40 prochaines années, et qu’elle affiche une nette préférence pour des investissements plus durables, 30 % des sélectionneurs de fonds déclarent que l’évolution démographique de la clientèle soutient la demande ESG, notamment ceux du Royaume-Uni (37 %) et de l’Amérique du Nord (36 %).2

Les 5 principaux facteurs qui stimulent la demande ESG parmi les clients2

Désir d'influer sur les problèmes sociaux et environnementaux 43%
Investisseurs reconnaissant les avantages potentiels de l'intégration des facteurs ESG aux côtés des facteurs financiers 37%
Volonté de participer à l'économie verte 33%
Évolution démographique de la clientèle 30%
Adoption généralisée de l'ESG dans tous les segments de clientèle 29%
Dans l’ensemble, les facteurs les plus cités dans cette enquête démontrent que les clients considèrent l’ESG comme un changement à long terme dans l’investissement, d’autant plus que seulement 1 sélectionneur de fonds sur 5 (21 %) au niveau international et 12 % en Asie indiquent que la récente crise énergétique provoquée par la guerre en Ukraine stimule la demande des consommateurs en matière d’ESG. 2

Si la demande des consommateurs est forte, les sélectionneurs de fonds sont également conscients que différents clients ont différents besoins. Certains peuvent ressentir une pression de la part de clients qui ne croient pas en l’ESG. Si tel est le cas, ceux-ci semblent s’efforcer d’équilibrer les différents aspects du capitalisme axé sur la consommation, tandis que 44 % d’entre eux déclarent rechercher activement des gestionnaires qui ne sont pas considérés comme « woke ». Cette tendance ne se limite pas à l’Amérique du Nord, où 46 % proposent délibérément cette option. Les sélectionneurs de fonds du Royaume-Uni (46 %), de la région EMEA (45 %) et de l’Asie (42 %) empruntent une voie similaire. 2

5) La normalisation facilite l’adoption des pratiques ESG.
Pendant de nombreuses années, l’un des principaux arguments contre l’investissement ESG a été l’absence de définition et de mesure communes des résultats. Ces objections se sont peu à peu atténuées à mesure que les décideurs politiques se sont accordés sur certaines normes et pratiques. En 2023, 73 % des investisseurs institutionnels reconnaissent que la normalisation facilite aujourd’hui l’adoption de pratiques d’investissement ESG et durable dans les portefeuilles.1
73 % des investisseurs institutionnels déclarent que la normalisation facilite l’adoption de pratiques ESG
Parmi ces initiatives figurent la notation Morningstar Sustainability Ratings for Funds, le nouveau service de veille de données Essential Sustainability Intelligence de S&P, qui analyse des sociétés individuelles au niveau mondial sur la base de facteurs multiples, et les directives de grande ampleur de l’UE sur la communication des informations non financières.

Alors que nous disposons désormais de davantage de données pour évaluer les investissements, les institutions définissent également des normes spécifiques pour leurs propres objectifs en matière de durabilité. La cohorte la plus importante est celle des 50 % d’institutions qui ont adopté les Principes pour l’investissement responsable des Nations unies (UN PRI). Dans ce cadre, les propriétaires d’actifs adoptent 6 principes fondamentaux pour agir dans le meilleur intérêt à long terme des bénéficiaires et, en tant que fiduciaires, ceux-ci considèrent que les questions environnementales, sociales et de gouvernance d’entreprise (ESG) peuvent affecter les performances des portefeuilles d’investissement.

En outre, 47 % des personnes interrogées adhèrent aux objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies, un ensemble de 17 objectifs allant de l’eau potable et de l’assainissement aux énergies renouvelables, en passant par l’emploi pour tous et la croissance économique. L’adoption des ODD est particulièrement forte en Asie, où 57 % des institutions les intègrent dans leurs portefeuilles1.

Conformément aux attentes, il existe d’importantes disparités régionales dans l’application des normes réglementaires. Ainsi, en Amérique du Nord, 41 % des institutions déclarent s’appuyer sur les données du Sustainable Accounting Standards Board (SASB) pour la communication des critères de développement durable des sociétés cotées en bourse, 55 % de ses membres étant basés aux États-Unis. À l’échelle mondiale, ce chiffre n’est que de 29 %.1

De même, un tiers des institutions de la région EMEA déclarent s’aligner sur les indices de référence « Accord de Paris » de l’Union pour analyser les performances environnementales par rapport aux normes d’émissions définies par l’accord de Paris. Par ailleurs, au Royaume-Uni, 32 % des institutions se réfèrent aux recommandations du Groupe de travail sur l’information financière relative aux changements climatiques (TCFD) pour les normes d’information. 1

6) Les investisseurs s’intéressent également à la DEI.
Comme une grande partie du monde des affaires, les investisseurs institutionnels accordent davantage d’attention à la diversité, à l’équité et à l’inclusion (DEI), non seulement en tant qu’investisseurs, mais aussi en tant qu’employeurs. À cet égard, 72 % des institutions déclarent que leur organisation a mis en œuvre ou envisage de mettre en œuvre des mesures DEI en interne. Les efforts en matière de DEI se multiplient au sein de leurs organisations ; 47 % des personnes interrogées déclarent que leur organisation a élargi sa définition de la DEI au cours de l’année. 1

Du côté des investisseurs, la DEI gagne également en importance. Près de la moitié (48 %) d’entre eux déclarent mieux tenir compte des facteurs DEI des sociétés dans lesquelles ils investissent. Dans l’ensemble, 43 % des investisseurs mesurent ces facteurs DEI, un chiffre qui atteint 56 % au Royaume-Uni. Plus d’un tiers (34 %) d’entre eux déclarent même exclure de leurs portefeuilles les sociétés qui affichent des performances médiocres en matière de DEI. 3

Pour mieux analyser l’impact de la DEI sur les sociétés dans lesquelles elles investissent, les institutions examinent l’intégralité de leur organigramme. Néanmoins, l’indication la plus claire de l’importance que ces institutions accordent à ces facteurs au regard du résultat net est sans doute le fait qu’elles sont plus nombreuses à s’intéresser à la diversité du conseil d’administration (54 %) qu’à celle du personnel (47 %).1

7) Les institutions reconnaissent qu’elles bénéficient d’un levier considérable dans l’équation ESG.
Les investisseurs institutionnels font état d’un large éventail de motivations pour la mise en œuvre de l’ESG. L’alignement des actifs sur les valeurs de l’organisation vient en tête, avec un peu moins de la moitié (48 %) déclarant qu’il s’agit de ce qui motive leurs initiatives en matière d’ESG, au moins en partie, et le plus fréquemment pour des institutions d’Amérique du Nord (55 %).1

Plus précisément, 4 institutions sur 10 déclarent que leurs efforts en matière d’ESG sont motivés en grande partie par des objectifs figurant dans la déclaration de politique d’investissement de leur organisation.1 Il peut s’agir de quelque chose d’aussi vaste que des objectifs « zéro émission nette », ou d’un objectif plus spécifique, comme le fait d’être en accord avec les normes de la SASB ou de la TCFD, selon le pays où elles se trouvent.

Mais la troisième réponse la plus fréquente est davantage alignée sur leur rôle d’investisseur, qui consiste à influencer le comportement des entreprises. Il apparaît que 27 % des investisseurs institutionnels déclarent mettre en œuvre l’ESG pour atteindre cet objectif d’investissement.1 Bien qu’il puisse être tentant pour les opposants de suggérer qu’il s’agit avant tout d’amener les entreprises à adopter des politiques environnementales et sociales plus progressistes, il est important de comprendre que cette motivation peut être davantage liée à la composante « G » qu’aux composantes « E » et « S ».

En termes de gouvernance d’entreprise, les investisseurs institutionnels ont tout intérêt à s’assurer que les entreprises dans lesquelles ils investissent sont transparentes en ce qui concerne leurs opérations, leur comptabilité et les risques que présentent leurs activités. Il s’agit d’un rôle que les investisseurs institutionnels prennent au sérieux.

En effet, lorsqu’il leur est demandé qui devrait avoir le plus d’influence sur le comportement des entreprises, les investisseurs institutionnels citent en premier lieu le gouvernement et les régulateurs (55 %), qui définissent les lois et les règles que les entreprises doivent respecter. Viennent ensuite les directions et les conseils d’administration des entreprises (54 %), qui sont responsables de l’exécution de la stratégie et des opérations dans les limites de ces paramètres. 1

Qui a le plus d’influence sur le comportement des entreprises ? 1

Gouvernements/régulateurs 55%
Gestionnaires/conseils d'administration 54%
Gestionnaires d'actifs/propriétaires d'actifs 49%
Consommateurs 36%
Employés 23%
Actionnaires de détail 12%
ONG 7%
49 % des investisseurs institutionnels estiment également que les propriétaires et les gestionnaires d’actifs qui détiennent une participation dans l’entreprise ont la responsabilité d’influencer le comportement de celle-ci afin de s’assurer non seulement que les gestionnaires agissent dans le meilleur intérêt des actionnaires, mais aussi qu’ils évitent les principaux risques susceptibles de faire baisser le cours des actions.1

Enfin, les institutions estiment que les consommateurs (36 %) et les salariés (23 %) partagent la responsabilité d’influencer le comportement de l’entreprise. 1 Des stratégies d’investissement intelligentes
Les investisseurs institutionnels qui recherchent des investissements durables continuent de faire honneur à leur réputation d’investisseurs avertis. Au-delà des débats politiques et publics, l’expérience leur prouve que les pratiques d’investissement durable peuvent réellement améliorer leur stratégie d’investissement et son exécution. Ils découvrent un processus qui s’étend à toutes les classes d’actifs ainsi qu’aux marchés publics et privés.

Les sélectionneurs de fonds sont tout aussi essentiels à l’évolution de l’investissement durable. Ceux-ci tirent parti de bon nombre de stratégies similaires pour répondre à la demande croissante de leurs clients pour des investissements qui les aident à atteindre des objectifs aussi variés que la résolution des problèmes sociaux et environnementaux et la participation à l’économie verte.

À l’avenir, il est probable que ces deux branches de « smart money » continueront à stimuler l’évolution de l’investissement durable.
1 Natixis Investment Managers, Enquête internationale auprès des investisseurs institutionnels menée par CoreData Research en octobre et novembre 2022. 500 investisseurs institutionnels répartis dans 30 pays d’Amérique du Nord, d’Amérique latine, du Royaume-Uni, d’Europe continentale, d’Asie et du Moyen-Orient ont répondu à l’enquête.
2 Natixis Investment Managers, Enquête internationale auprès des sélectionneurs de fonds menée par CoreData Research en novembre et décembre 2022. 441 participants répartis dans 28 pays d’Amérique du Nord, d’Amérique latine, du Royaume-Uni, d’Europe continentale, d’Asie et du Moyen-Orient ont répondu à l’enquête.
3 Natixis Investment Managers Enquête internationale auprès des investisseurs individuels menée par CoreData Research, en mars et avril 2023. 8 550 investisseurs individuels issus de 23 pays ont participé à l’enquête.

Sauf mention contraire, les données des graphiques proviennent de Natixis Investment Managers.

L’investissement durable se concentre sur les investissements dans des sociétés qui se rapportent à certains thèmes de développement durable et qui adhèrent à des pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) ; par conséquent, l’univers d’investissement du fonds peut être réduit. Celui-ci peut être amené à vendre un titre alors qu’il pourrait être désavantageux de le faire, ou renoncer à des opportunités dans certaines sociétés, industries, et certains secteurs ou pays. Cette approche thématique pourrait avoir un impact négatif sur les performances globales selon que ces investissements sont favorables ou non.

Les données indiquées représentent l’avis des personnes interrogées et peuvent varier en fonction du marché et d’autres conditions. Celles-ci ne doivent pas être interprétées comme un conseil en investissement.

Le présent document est fourni à titre informatif uniquement, et ne doit pas être interprété comme un conseil en investissement. Les points de vue et opinions exprimés datent de novembre 2023 et peuvent évoluer en fonction du marché et d’autres conditions. Il ne saurait être garanti que ces évolutions se matérialiseront comme prévu et les résultats effectifs peuvent s’en écarter.

Tout investissement présente des risques, dont un risque de perte en capital. Aucune stratégie d’investissement ni technique de gestion des risques ne peut garantir un rendement ou éliminer le risque, quel que soit l’environnement du marché. Les risques d’investissement existent pour les actions, les obligations et les investissements alternatifs. Il ne saurait être garanti qu’un investissement atteindra ses objectifs de performances ou que des pertes seront évitées.

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