Sélectionnez votre site local pour obtenir des produits et des services d'investissement par région.

Amériques
Amérique latine
États-Unis
Etats-Unis offshore
Asie Apac
Australie
Hong Kong
Japon
Korea
Singapour
Europe
Autriche
France
Allemagne
Italie
Espagne
Royaume-Uni
Géographie non listée ?
International
eagle
Next decade investing
Les changements majeurs qui façonnent le paysage de l'investissement aujourd'hui. Les tendances qui continueront d’influencer la réflexion des investisseurs au cours des dix prochaines années.
January 10, 2025
Notre vision
Découvrez notre directrice de la distribution en Suisse romande et sa vision pour accompagner vos investissements.
Leçons classes d’actifs

Private equity & venture capital

Le capital-investissement (ou private equity) est une forme d’investissement qui existe depuis plus d’un siècle. Nés de la révolution industrielle, les investissements privés ont vu le jour au moment où des familles fortunées ont apporté des fonds pour financer la construction de moyens de transport. Au fil du temps, la classe d’actifs s’est élargie pour englober une large gamme de types d’investissement, avec aujourd’hui des actifs sous gestion d’une valeur de plusieurs milliers de milliards de dollars. Dans cette leçon, nous examinerons la notion de capital-investissement, l’histoire de sa création, les stratégies et les raisons pour lesquelles les investisseurs choisissent d’allouer des capitaux à ce secteur.

 

Qu’est-ce que le capital-investissement ?

Le capital-investissement est une classe d’actifs dans laquelle des capitaux sont investis dans des entreprises privées en échange d’une participation ou d’un droit de propriété. Ces entreprises ne sont pas cotées en bourse. Les entreprises cotées peuvent également être acquises par un investisseur privé ; dans ce cas, l’entreprise cotée devient privée et est retirée de la cote. Les actifs sous gestion du secteur s’élèvent actuellement à 4 110 milliards de dollars. En 2019, la valeur moyenne d’une opération de buyout était de 487 millions de dollars.

Le capital-investissement est principalement le fait d’investisseurs institutionnels et qualifiés qui investissent soit directement dans les entreprises, soit par l’intermédiaire de fonds gérés par des gestionnaires de fonds. Comparés à l’investissement en actions cotées, qui sont négociées quotidiennement, ces investissements sont à long terme et illiquides. Parmi les investisseurs les plus actifs figurent les gérants de fonds de fonds de capital-investissement, les fonds de pension, les fonds de dotation et les family offices.

Il existe différentes définitions du capital-investissement. Dans son sens le plus large, le terme peut inclure des stratégies de niche telles que le capital-risque, l’immobilier, l’infrastructure et la dette ; c’est ce que nous appelons le « capital privé ». Pour les besoins de cette leçon, le capital-investissement fait spécifiquement référence aux investissements réalisés dans les entreprises, par opposition aux actifs réels tels que l’immobilier ou les infrastructures.

 

Histoire du capital-investissement

Dans cette leçon, nous allons nous plonger dans l’histoire de cette classe d’actifs, de ses débuts à nos jours.

 

Avant les années 1900

Les investissements dans les entreprises privées remontent à l’aube de la révolution industrielle, lorsque de riches particuliers et des familles fortunées ont apporté des capitaux aux chemins de fer et à d’autres entreprises industrielles.

 

1901

Acquisition par J. Pierpoint Morgan de la Carnegie Steel Company pour 480 millions de dollars, dans une opération largement considérée comme le premier grand buyout.

 

1946

Création des deux premières sociétés de capital-risque : American Research and Development Corporation (ARDC) et J.H. Whitney & Company.

 

1955

McLean Industries Inc. achète Pan-Atlantic Steamship Company et Waterman Steamship Corporation, premiers exemples d’opérations de rachat par emprunt (LBO).

 

1958

La loi sur l’investissement dans les petites entreprises (Small Business Investment Act) est adoptée, autorisant l’octroi de licences aux « sociétés d’investissement dans les petites entreprises » (SBIC) afin de faciliter le financement et la gestion des petites entreprises aux États-Unis. Cette loi a permis aux sociétés de capital-risque d’accéder à des fonds fédéraux avec un effet de levier pouvant aller jusqu’à un ratio de 4:1 par rapport au capital privé investi.

 

Années 1960 et 1970

Le SBI Act entraîne la création de la première forme courante de fonds de capital-investissement, à savoir une structure traditionnelle de fonds commun. Les sociétés de capital-investissement peuvent constituer des sociétés en commandite pour détenir des investissements, avec des professionnels de l’investissement agissant en tant que general partners.

 

Années 1980

Première période de « boom des buyouts », caractérisée par un grand nombre de LBO et d’OPA hostiles. L’activité de buyout s’accélère en raison de la grande disponibilité du financement au moyen de dette à haut rendement, également connu sous le nom de « junk bonds » (« obligations pourries »). Le krach des junk bonds en 1989, une des catastrophes les plus médiatisées, entraîne des restrictions dans le secteur afin d’éviter des pratiques plus risquées.

 

Des années 1990 à 2000

Les investisseurs en capital-investissement commencent à adopter une approche à plus long terme à l’égard des entreprises qu’ils acquièrent. Au cours de cette période, les opérations recourent généralement des niveaux d’endettement plus faibles en réponse aux excès des années 1980. Le nombre d’investisseurs en capital-investissement augmente également de manière significative et, au début des années 1990, l’Institutional Limited Partner Association (ILPA) est créée en tant qu’association professionnelle pour les limited partners du secteur du capital-investissement.

Entre le milieu et la fin des années 1990, l’activité de capital-risque se développe, avec l’émergence d’Internet et le gonflement de la bulle Internet. Des entreprises comme Amazon, AOL, eBay, Netscape et Yahoo ont toutes bénéficié d’un financement par capital-risque. Les sociétés de capital-investissement et de capital-risque sont donc gravement touchées par le krach du NASDAQ (2000) et l’éclatement de la bulle Internet. Les valorisations des jeunes entreprises technologiques s’effondrent et les sociétés de LBO qui avaient investi dans les télécommunications sont également touchées.

 

2002

Conséquence de cette crise, l’activité économique mondiale est au ralenti au tournant du siècle. La Réserve fédérale cherche à stimuler l’économie américaine par une série de réductions des taux d’intérêt.

 

De 2003 à 2007

Le deuxième « boom des buyouts » survient lorsque la faiblesse des taux d’intérêt pousse les détenteurs d’actifs à se tourner vers les fonds de capital-investissement en quête de rendements. La baisse des coûts d’emprunt permet aux sociétés de capital-investissement de financer des acquisitions plus importantes. Le nombre d’opérations de capital-investissement monte en flèche et des opérations de grande envergure, dépassant 20 milliards de dollars, sont réalisées par Kinder Morgan, iHeartmedia, Hilton Worldwide Holdings et First Data Corporation.

 

2008

La faillite de Lehman Brothers annonce la Crise financière mondiale. Pendant cette période, l’activité est en berne, car les sociétés de capital-investissement ont du mal à trouver des investissements attrayants et à obtenir des financements par l’emprunt.

 

2011

Le « troisième boom » se produit alors que les marchés financiers commencent à se redresser. 2011 est la première année depuis le krach où le capital distribué aux propriétaires d’actifs dépasse le capital appelé. Ceci résulte d’une forte hausse des sorties, les gestionnaires d’actifs cherchant à se débarrasser des investissements qu’ils avaient conservés pendant la crise. Cette tendance s’accélère et fournit aux détenteurs d’actifs d’énormes quantités de liquidités, ce qui conduit à une croissance sans précédent des levées de fonds de 2013 à aujourd’hui.

La formidable croissance qui a suivi la crise financière mondiale a été largement alimentée par la demande des investisseurs en raison des performances élevées de cette classe d’actifs, bien supérieures à celles des marchés cotés. Cette tendance s’est poursuivie en réponse à la concentration croissante des richesses au niveau mondial, avec une catégorie de plus en plus importante d’investisseurs très fortunés qui cherchent à accéder à ces performances potentiellement élevées.

Aujourd’hui, le terme « capital-investissement » est très différent de ce qu’il était il y a 20 ans. La structure traditionnelle des fonds communs est encore largement utilisée et représente la majeure partie des capitaux en jeu dans le secteur, mais les gestionnaires ont fait évoluer leur offre pour répondre aux besoins changeants des investisseurs. De nombreux investisseurs utilisent des méthodes alternatives pour accéder à cette classe d’actifs, telles que les investissements directs, les co-investissements et les comptes dédiés. Par ailleurs, certains gestionnaires s’éloignent des fonds communs traditionnels pour proposer des offres plus personnalisées et se tournent vers de nouvelles classes d’actifs et de nouvelles stratégies, telles que la dette privée.

 

Capital-investissement et capital-risque

Comme nous l’avons déjà souligné, le terme générique de « capital-investissement » englobe une multitude de stratégies d’investissement différentes, y compris le capital-risque. Cependant, en ce qui concerne les investissements, il existe des différences essentielles entre le capital-investissement et le capital-risque, la principale étant le stade de maturité des entreprises dans lesquelles le portefeuille est investi. Le capital-risque se caractérise par l’apport de capitaux à des entreprises jeunes, en phase de démarrage ou en phase d’amorçage, qui se développent rapidement ou ont le potentiel de le faire.

Private equity vs venture capital

Les investissements en capital-risque se caractérisent par des cycles de financement itératifs, des capitaux supplémentaires étant apportés au fur et à mesure que l’entreprise atteint un certain niveau de croissance ou de retour sur investissement. Les investissements en capital-investissement sont généralement réalisés dans des entreprises plus importantes et plus matures, dont les résultats financiers sont avérés. Les autres caractéristiques qui différencient les deux types d’investissement sont les suivantes :

  • Niveau de risque —Les investissements en capital-risque sont plus risqués que les investissements en capital-investissement, puisque les entreprises dans lesquelles ils sont réalisés n’ont pas encore fait leurs preuves.
  • Niveau de participation —Les sociétés de capital-risque acquièrent généralement des participations minoritaires, tandis que les sociétés de capital-investissement acquièrent des participations majoritaires.
  • Structure —Les sociétés de capital-risque investissent normalement uniquement en fonds propres, tandis que les sociétés de capital-investissement usent des fonds propres et de la dette.
  • Montant investi —Les montants engagés par les sociétés de capital-investissement sont généralement plus importants que ceux engagés par les sociétés de capital-risque, car elles acquièrent des participations plus importantes et investissent dans des entreprises plus matures.
  • Création de valeur —Les investissements en capital-risque misent sur la croissance de l’entreprise et sur une augmentation de sa valeur, tandis que les investissements en capital-investissement misent à la fois sur la croissance et sur l’ingénierie financière, notamment l’expansion des multiples, le règlement des dettes, la génération de liquidités, etc.

Au fur et à mesure que le secteur s’est développé et que les entreprises ont élargi leur offre aux investisseurs, ces frontières se sont estompées. Certaines sociétés de capital-risque se sont tournées vers les domaines de l’expansion et du capital-croissance, et d’autres proposent également un financement par l’emprunt (« venture debt ») aux entreprises qui ne sont pas encore rentables. Certaines sociétés de capital-investissement traditionnelles descendent également dans la chaîne, en levant des fonds dédiés à l’investissement dans des start-ups en phase de démarrage.

 

Stratégies d’investissement en capital-investissement

Il existe six grandes stratégies et catégories de fonds pour les investissements en capital-investissement : buyout, capital-risque, capital-croissance, retournement, fonds de fonds et fonds secondaires. Vous trouverez ci-dessous une présentation de chaque stratégie.

Le Buyout

Dans le cadre d’un buyout, l’investisseur détient le plus souvent la totalité ou la majorité des parts de l’entreprise et en a le contrôle. Il est fréquent que les investisseurs « réorganisent » ou remplacent les équipes de direction et qu’ils interviennent de manière relativement importante dans la prise de décisions opérationnelles. Les buyouts représentent le segment stratégique le plus important du capital-investissement en termes d’actifs sous gestion et, à ce titre, ont un impact sur la performance globale du capital-investissement en tant que classe d’actifs.

L’investisseur contrôle les investissements en capitaux propres de sociétés privées matures par une combinaison d’actions et de dette. Le recours à la dette s’explique par un coût du capital inférieur à celui des fonds propres, puisque le paiement d’intérêts réduit l’impôt sur les sociétés, contrairement au paiement de dividendes.

Le Capital-risque

Il s’agit d’investissements réalisés dans des entreprises en phase de démarrage ou en phase initiale, dont on pense qu’elles ont un potentiel de croissance important. Le capital-risque peut prendre la forme d’un financement à différents stades, de l’investissement providentiel (notamment des business angels) à l’expansion, en passant par l’amorçage et la phase avancée, en fonction du degré de maturité de l’entreprise. Au fur et à mesure de la croissance de l’entreprise, de nouveaux financements sont apportés dans le cadre de « tours de table » afin de faciliter le développement de l’entreprise.

Le Capital-croissance

Le capital-croissance peut être considéré comme une stratégie faisant partie du capital-risque ou comme une stratégie à part entière. Pour ce type de stratégie, les investisseurs prennent une participation minoritaire, ou qui ne leur donne pas le contrôle, dans des entreprises dont ils pensent qu’elles vont se développer. Dans la plupart des cas, l’investisseur garde une approche passive et conserve la même équipe de direction pour superviser les opérations. Les entreprises concernées sont souvent relativement matures par rapport à celles qui relèvent du capital-risque, mais moins que celles qui sont visées par les opérations de buyout. L’accent est davantage mis sur l’expansion commerciale que sur la réduction des coûts ou l’ingénierie financière. En règle générale, les niveaux de levier sont moins élevés dans le cas du capital-croissance que dans celui du buyout.

Le Retournement

Cette stratégie vise les entreprises dont les performances sont médiocres ou qui connaissent des difficultés commerciales. Le concept de base est d’acheter à bas prix et de vendre à prix élevé, afin que la différence entre le faible prix à l’achat et les améliorations apportées au moment de la vente génère un retour sur investissement.

Les Fonds de fonds de capital-investissement

Les fonds de fonds sont des véhicules créés par des gestionnaires ayant pour mandat d’investir dans les fonds d’autres gestionnaires. La principale valeur ajoutée pour les investisseurs réside dans le fait que le processus de diligence qu’ils doivent mettre en œuvre se limite au gestionnaire avec lequel ils souhaitent investir. Le gestionnaire du fonds se chargera ensuite de rechercher des investissements potentiels, de procéder aux due diligences et de contrôler les autres gestionnaires qui détiennent le capital des investisseurs.

Les frais sont toutefois plus élevés et une plus petite partie des bénéfices revient à l’allocataire, qui a en outre moins de contrôle sur les gestionnaires sous-jacents sélectionnés. Il s’agit d’une bonne option pour les allocataires disposant d’équipes de gestion réduites ou inexpérimentées, qui ne seraient pas en mesure de mener à bien le processus d’allocation en interne.

Les Fonds de fonds secondaires

Il s’agit d’un type de fonds spécialisé qui cherche à acheter les participations d’autres investisseurs dans des fonds de capital-investissement. Ces fonds cherchent à capter une partie de la croissance escomptée de la valeur de la participation d’un investisseur dans un fonds. Selon le moment où la participation est vendue, l’acheteur peut ne pas percevoir la totalité de cette croissance, étant donné qu’un pourcentage aura déjà été versé à l’investisseur initial.

 

Risque et performance du capital-investissement

Bien que le capital-investissement ait souvent généré des performances qui se situent à l’extrémité supérieure du spectre du capital privé, il s’agit également de l’une des stratégies les plus risquées, principalement en raison de la nature des actifs. Les actions des sociétés privées tirent souvent leur valeur d’actifs immatériels tels que la marque, la clientèle, les brevets et les canaux de distribution, qui sont plus difficiles à liquider en cas de difficultés que des actifs physiques tels que l’immobilier, l’or ou le pétrole. Ces actifs physiques sont tangibles, plus faciles à évaluer et conservent généralement au moins une valeur résiduelle en temps de crise, ce qui les rend moins risqués.

Les performances des marchés privés peuvent être analysées de plusieurs manières. On peut ainsi établir des comparaisons avec les marchés cotés, calculer les performances moyennes réalisées par les portefeuilles des LP en fonction des montants investis, ou analyser le taux de rendement interne (TRI) des fonds.

Découvrez ci-dessous les profils de risque et de performance des stratégies de capital-investissement.

Le buyout

Le buyout est la stratégie la plus importante du capital-investissement en termes d’actifs sous gestion. Il a donc un impact significatif sur la performance globale de l’ensemble de la classe d’actifs. Les fonds de buyout ont enregistré des performances solides et régulières ces dernières années, entraînant une grande partie de la distribution de liquidités observée dans le secteur du capital-investissement et contribuant à l’opinion positive des investisseurs à l’égard de cette classe d’actifs. Les fonds de buyout de petite taille affichent souvent les performances les plus élevées, car ces opérations sont moins chères à l’achat et leur valeur peut être considérablement plus élevée au moment de la vente. Les opérations de buyout plus importantes offrent également des possibilités de performances élevées, grâce aux restructurations réalisées afin d’améliorer les performances opérationnelles et la situation financière des entreprises concernées.

Le capital-risque

Le capital-risque offre l’un des taux de rendement potentiels les plus élevés, en particulier pour ce qui est des investissements en phase de démarrage. Cependant, le taux de réussite des entreprises en phase de démarrage est très variable, puisque certaines connaissent une croissance phénoménale tandis que d’autres échouent complètement. Cela crée une grande disparité des résultats que les investisseurs peuvent obtenir grâce à cette stratégie : moins de 20 % des investissements en capital-risque produisent des performances positives. Les investissements en capital-risque à un stade plus avancé comportent moins de risques, car les entreprises sont plus mûres, mais les rendements potentiels sont également plus faibles.

Capital-croissance et retournement

Les investissements en capital-croissance et retournement présentent également un certain degré de risque, dans la mesure où ils reposent sur la croissance ou l’amélioration des performances de l’entreprise. La rentabilité des investissements en capital-croissance n’est pas aussi élevée que celle des opérations de buyout en raison du caractère souvent minoritaire des participations, alors que dans le cas des investissements en capital-retournement, les investisseurs achètent généralement à bas prix et vendent à prix élevé, ce qui leur permet d’obtenir des rendements plus élevés.

Fonds de fonds et fonds secondaires

Les investissements dans les fonds de fonds et les fonds secondaires sont généralement les moins risqués. Dans les fonds secondaires, le risque est limité puisque les investisseurs ont déjà une idée de la performance. Dans les fonds de fonds, ceci est dû au fait que les investissements sont diversifiés entre plusieurs fonds. Cependant, la double couche de frais place les fonds de fonds dans le bas de l’échelle des rendements.

 

Pourquoi investir dans le capital-investissement ?

Le capital-investissement est une composante désormais incontournable des portefeuilles de nombreux investisseurs institutionnels, puisqu’il génère des performances absolues élevées tout en améliorant la diversification des portefeuilles.

 

Les principales raisons qui poussent les investisseurs institutionnels à investir dans le private equity et venture capital sont les suivantes :

1. Des performances absolues élevées

Pour obtenir des performances élevées, les investisseurs en capital-investissement cherchent à acheter à bas prix et à vendre à prix élevé. Une fois l’entreprise acquise, des améliorations peuvent être apportées afin d’augmenter sa valeur avant la sortie. Les entreprises privées sont généralement plus petites et moins chères à l’achat, car elles ne sont pas faciles à vendre ou à évaluer, d’où un rendement absolu plus élevé.

Comme pour ce qui est des actions cotées en bourse, les investisseurs en capital-investissement sont soumis à des risques de marché, à des risques de crédit et à des risques opérationnels, mais ils sont également exposés à des risques supplémentaires en raison de l’illiquidité des actifs sous-jacents. La surveillance réglementaire limitée des conventions de gestion et de reporting est considérée comme un risque d’investissement supplémentaire dans le capital-investissement. Pour cette raison, les investisseurs s’attendent à un rendement plus élevé de leurs investissements en capital-investissement que ceux en actions ou en obligations.

2. La diversification

Le capital-investissement offre aux investisseurs des avantages en termes de diversification de portefeuille, et ce de deux manières principales :

  • Une faible corrélation avec les marchés cotés, à l’instar des investissements traditionnels en actions et en obligations. L’exposition à des sociétés privées non cotées permet aux investisseurs de bénéficier de rendements non corrélés et d’une plus grande diversification au sein de leur portefeuille.
  • Un autre avantage est que les investisseurs investissent dans des fonds qui investissent dans plusieurs sociétés. Par conséquent, les investisseurs ont accès, par l’intermédiaire de ces fonds, non seulement à différents secteurs d’activité du capital-investissement, mais aussi à différentes zones géographiques.

3. Des performances ajustées du risque élevées

Les performances ajustées du risque sont mesurées en comparant le niveau de risque de l’investissement et sa performance finale. Un investisseur analyse les risques financiers, de crédit, de marché et opérationnels pour générer le facteur de risque potentiel. Souvent, les performances de cette classe d’actifs, bien que corrigées du risque, sont plus élevées que celles des investissements traditionnels.

Dans cette leçon, nous en avons appris davantage sur la classe d’actifs du capital-investissement. De son histoire aux stratégies d’investissement disponibles, en passant par le profil risque/rendement, vous connaissez maintenant les raisons pour lesquelles les investisseurs choisissent d’allouer des fonds au capital-investissement.

PREQIN

Communication publicitaire. Ces informations sont fournies à titre informatif seulement et ne doit pas être interprétées comme un conseil en investissement. Les opinions et points de vue exprimés dans cet article sont en date d’octobre 2024 et sont sujets à changement, et il ne peut y avoir aucune garantie que des développements se produiront comme prévu dans cet article. La référence à des titres, secteurs ou marchés spécifiques dans ce document ne constitue pas un conseil en investissement, ni une recommandation ou une offre d’achat ou de vente de titres, ni une offre de services.

Les performances passées ne sont pas une garantie de résultats futurs. Tout investissement comporte un risque, y compris le risque de perte en capital. Aucune stratégie d’investissement ou technique de gestion des risques ne peut garantir le rendement ou éliminer les risques dans tous les environnements de marché. Le risque d’investissement existe dans les investissements en actions, en obligations et actifs alternatifs. Rien ne garantit que les investissements atteignent leurs objectifs de performance ou que les pertes soient évitées.

Pottery making, Female potter hands glazing clay cup

Leçons sur le capital privé

Tout ce qu’il faut savoir sur le capital privé