Les investisseurs en obligations se trouvent dans un environnement très différent de celui qui a caractérisé la décennie précédant la pandémie du Covid-19.
Après la crise financière mondiale (CFM), l'inflation est restée faible et stable en raison de forces structurelles et d'interventions politiques. Depuis le Covid, nous avons observé des hausses d'inflation, suivies d'une désinflation partielle, mais des chocs inattendus – comme les tarifs douaniers de Trump cette année – ont ajouté à la volatilité, notamment aux États-Unis et en Europe.
Pour les investisseurs en obligations, il y a un sentiment de « retour à la normale d’antan » – à des décennies avant la CFM, où les chocs étaient plus fréquents et où l'inflation dépassait souvent le seuil de 2 %. Aujourd'hui, nous constatons des rendements plus élevés, une plus grande volatilité et des corrélations plus fortes – souvent positives – avec les actions.
Et il existe un graphique qui résume ce nouveau paradigme. Il montre les taux d'intérêt à travers diverses maturités, soulignant à quel point la courbe des taux est devenue plate. Ce qui est mis en évidence, c'est que la courbe des taux ressemble désormais davantage à l'environnement dans lequel nous nous trouvions avant la CFM qu'à celui que la plupart des investisseurs ont connu depuis bien plus d'une décennie.