Le Réseau de leadership d’investisseurs (RLI) a publié un nouveau rapport, intitulé « Investing in Emerging and Frontier Economies: How Blended Finance can make most of public funding ». Natixis Investment Managers, membre du RLI, a contribué à ce rapport grâce à Laura Kaliszewski, Senior ESG Officer chez Natixis IM, qui a partagé sa réflexion sur le rôle de la finance mixte dans l'investissement durable avec les membres du réseau.

Lutter contre le changement climatique et atteindre les ODD
Le RLI a été créé lors du sommet du G7 de 2018 pour faciliter et renforcer la collaboration des principaux investisseurs mondiaux sur les grandes questions liées à la durabilité et à la croissance à long terme.

Il s’agit du principal réseau d'investisseurs agissant en faveur de la population, de la planète et de la prospérité. Il est piloté par les directeurs généraux de 14 investisseurs institutionnels d’envergure mondiale qui représentent six pays et plus de 9 000 milliards de dollars d'actifs sous gestion.

La lutte contre le changement climatique et l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies nécessitent des investissements massifs dans des projets durables dans les pays en développement. Mais les chiffres ne sont pas à la hauteur puisqu’il faudrait investir la somme astronomique de 6 000 milliards de dollars par an pour atteindre complètement les ODD, selon certaines estimations.

L'une des principales missions du RLI est de combler le manque d’infrastructures en créant un véritable lien entre les responsables du secteur public chargés de la planification des infrastructures dans les pays émergents et les investisseurs des marchés développés.

Des mesures tactiques pour attirer des capitaux privés
Le rapport recommande sept initiatives spécifiques que la communauté de la finance mixte peut entreprendre pour atténuer le risque et accroître les investissements durables dans les pays émergents et frontières. Il s'agit de mesures tactiques qui peuvent être mises en œuvre à court, moyen et long terme pour attirer les capitaux privés nécessaires.

Concrètement, il s’agit d’inciter les acteurs du secteur public - banques multilatérales de développement, gouvernements et fondations - à changer la façon dont ils impliquent le secteur privé dans le financement du développement durable au niveau mondial.

En outre, ce plan servira à alimenter les discussions du RLI lors du G20 de 2021 et de la COP26, qui aboutiront probablement à un plan d’action pour 2022 et les années suivantes.

Une puissante alliance public-privé
La finance mixte utilise des fonds publics ou des aides gouvernementales pour encourager l'investissement privé. Cela permet d’apporter des solutions de financement à des projets ou à des entreprises qui, dans des circonstances normales, ne pourraient pas en bénéficier.

Les États procurent effectivement un filet de sécurité. En effet, en co-investissant et en amenant des garanties, ils rassurent et attirent les investissements privés en réduisant le risque ou en améliorant les performances et, à bien des égards, transforment les projets non finançables en projets finançables. Mais le financement public donne également plus de temps aux investissements pour se forger un bon historique de performance - de prouver qu'ils peuvent non seulement avoir un impact social ou environnemental positif, mais aussi générer les bénéfices, les flux de trésorerie ou les dividendes dont dépendent les performances financières des investisseurs.

Les transactions des acteurs de la finance mixte intègrent généralement des indicateurs d'impact dès le départ. Les principes opérationnels de la Société financière internationale (SFI) pour la gestion de l'impact offrent un bon cadre à cet égard. Une fois les historiques de performance disponibles, le besoin de fonds publics diminue, voire disparaît complètement. Les investisseurs peuvent analyser les performances et évaluer les risques, de la même manière que pour un financement plus conventionnel.

Dans les pays en développement, la finance mixte peut réduire la dépendance à l'égard de l'aide extérieure ou de la philanthropie. La mise en commun de ressources permet davantage d'investir à grande échelle. Et chose encore plus importante, les capitaux vont dans les régions qui en ont le plus besoin : pour contribuer à la lutte contre le changement climatique et la perte de biodiversité, mais aussi pour donner des moyens de subsistance plus importants et plus durables aux communautés locales.

Le rapport du RLI est librement accessible et peut être consulté et téléchargé ici.

Pour aller plus loin :
A propos du Réseau de leadership d’investisseurs
Le Réseau du Leadership des Investisseurs a été lancé lors du G7 2018 pour faciliter et accélérer la collaboration entre les principaux investisseurs mondiaux sur les questions clés liées à la durabilité et à la croissance à long terme. En tant que premier réseau d’investisseurs agissant à la fois pour les personnes, la planète et la prospérité, le groupe dirigé par des PDG est composé de 14 investisseurs institutionnels mondiaux représentant six pays, avec plus de 9 000 milliards de dollars américains d’actifs sous gestion.

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