L’équipe Dette privée de Natixis Investment Managers International a financé un nouvel Airbus A350-900 pour une compagnie aérienne européenne.

Elle a participé à hauteur de 15 millions de dollars à un prêt sur 12 ans pour ‘sale and lease-back’ de ce gros porteur. Les opérations d’achat d’avions sont structurées par le biais de véhicules d’investissement ad hoc (appelés Special Purpose Companies) qui font généralement l’acquisition d’un appareil avant de le louer à une compagnie aérienne.

Mis en service en 2020, cet A350-900 peut transporter de 325 à 440 passagers et son rayon d’action est de 14,000 km.

« Cette transaction montre que le financement d’avions reste une activité dynamique malgré la diminution du nombre de passagers à l’échelle mondiale », rassure Aymeric Angotti, responsable des financements aéronautiques chez Natixis Investment Managers International.
« Cette opération concerne une grande compagnie aérienne dont la qualité de crédit a toujours été solide », explique Aymeric Angotti. « Au début de la crise, elle affichait un bilan et des bénéfices robustes, une part de marché importante et bénéfice aujourd’hui d’un soutien public précieux. »
« Avant la pandémie, nous visions des marges d'environ 200-250 pb sur des compagnies aériennes de 2ème et 3ème catégories, mais il est possible aujourd’hui d’investir sur des niveaux de 250 à 400 pb sur des compagnies de 1er rang », explique Aymeric Angotti. « Une opération de ce genre, avec ce type de compagnie aérienne à ce niveau de rentabilité, aurait été impossible avant la crise. Il existe donc bel et bien de vraies opportunités pour nos clients investisseurs ».

Dans l’environnement actuel, tenir compte de la qualité de crédit des compagnies aériennes n’a jamais été aussi important. Auparavant, en cas de défaut, il était possible de prendre possession de l’appareil et de le revendre à une autre compagnie. Compte tenu des restrictions imposées au trafic aérien, les appareils sont désormais des actifs moins fongibles. L’évaluation de la qualité de crédit initiale est donc devenue encore plus capitale.

Selon Aymeric Angotti, l’expérience et la connaissance du secteur sont essentielles pour sélectionner les bons actifs. « Il y a peu d’informations accessibles au public en matière de financement aéronautique et aucun marché secondaire, de sorte que la sélection initiale des transactions est complexe et constitue un élément déterminant de notre travail », affirme Aymeric Angotti. Une opération de financement doit être examinée sous plusieurs angles, notamment en analysant la compagnie, y compris les critères ESG, l’actif lui-même et la structure de l’opération.

Compte tenu de la contraction de liquidité sur les marchés, en raison de l’appréhension des banques, la dette privée aéronautique est très prisée par les compagnies aériennes et les loueurs, et les marges sont plus élevées qu’avant la crise.

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